Le choix entre diesel et essence en 2025 dépend du profil d'utilisation et du kilométrage annuel
En 2025, sélectionner entre une voiture diesel ou essence repose essentiellement sur votre profil d'usage et votre kilométrage annuel. Le diesel conserve un réel attrait pour les gros rouleurs dépassant 20 000 km par an, grâce à une consommation inférieure de 15 à 20 % et un couple moteur plus élevé, idéal pour les longs trajets ou le transport de charges lourdes.
À l’inverse, les voitures essence sont plus adaptées aux trajets urbains ou périurbains, caractérisés par des distances courtes et un faible kilométrage annuel. Leur moteur chauffe rapidement, réduisant ainsi l’usure et la consommation sur ce type d’usage. Par ailleurs, les coûts d’achat et d’entretien plus bas renforcent leur attractivité pour ces profils.
Les motorisations essence turbocompressées apparues depuis 2020 améliorent la consommation et réduisent les émissions tout en offrant des performances satisfaisantes pour la majorité des trajets urbains et périurbains. Le facteur clé reste de calculer le coût total de possession en intégrant carburant, entretien, assurance, malus écologique, et valeur de revente, pour un choix éclairé.
Les contraintes réglementaires réduisent la pertinence des diesels en zones urbaines
Les Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) mises en place depuis 2024-2025 dans plus de 50 villes françaises, dont Paris, Lyon, Marseille et Grenoble, restreignent fortement la circulation des véhicules diesel classés Crit’Air 3 et 4.
Cette réglementation limite drastiquement l’accès des diesels anciens aux centres-villes, ce qui accélère leur dépréciation sur le marché de l’occasion. Les modèles Euro 4 et antérieurs sont ainsi interdits dans de nombreux centres urbains, affectant lourdement leur valeur de revente et fragilisant leur pertinence dans ces zones.
Face à ces contraintes, les moteurs essence ainsi que les alternatives hybrides ou électriques deviennent les solutions privilégiées pour une mobilité sans restriction en milieu urbain. Il est donc fondamental d’associer son lieu d’usage à la réglementation locale pour évaluer la pertinence du diesel en 2025.
Les coûts et exigences d’entretien spécifiques aux moteurs diesel impactent leur attractivité
Les moteurs diesel modernes requièrent des entretiens spécifiques qui augmentent les coûts courants. Par exemple, le filtre à particules (FAP) peut entraîner des remplacements ou nettoyages coûteux, allant jusqu’à 1 500 €, surtout si le véhicule est utilisé sur de courts trajets où le moteur ne chauffe pas suffisamment, favorisant son encrassement.
L’AdBlue, indispensable aux diesels récents pour réduire les émissions de NOx, ajoute un poste de dépenses ainsi qu’une maintenance accrue, nécessitant une surveillance attentive pour éviter des pannes onéreuses. En comparaison, les moteurs essence bénéficient d’une maintenance plus simple, avec moins de composants complexes.
La robustesse mécanique des diesels bien entretenus reste un avantage notable pour les gros rouleurs, mais cette robustesse demande rigueur et vigilance. Intégrer ces contraintes dans le calcul du coût total de possession est indispensable pour confirmer que le diesel convient à votre usage spécifique.
Modèles diesel et essence recommandés en 2025 selon usages et performances
Voici une sélection des modèles diesel et essence particulièrement pertinents en 2025, classés selon leurs usages et performances :
- Diesel : Kia Sportage 1.6 CRDi micro-hybridé avec une consommation de 4,3 L/100 km, Ford Tourneo Connect 2.0 EcoBlue performant avec moins de 5 L/100 km, Dacia Duster 115 ch diesel économique (5,3 L/100 km), BMW Série 5 520d alliant luxe et efficacité (5,2 L/100 km), Volkswagen Golf TDI comme référence fiable, Peugeot 308 BlueHDi équilibre émission et économie, Toyota Corolla D-4D robuste pour usage urbain, Mercedes Classe C CDI pour confort et durabilité.
- Essence : Peugeot 208, compacte performante ; Volkswagen Golf TSI dotée du moteur turbocompressé moderne ; Toyota GR Supra avec son moteur V6 très puissant mais consommation plus élevée ; BMW 320i alliant puissance et économie.
Le choix entre ces modèles dépend de votre mobilité réelle, allant de l’usage urbain principalement adapté aux voitures essence, au profil routier et de charges lourdes où le diesel conserve son avantage.
D’ailleurs, les diesels modernes micro-hybridés, comme le Kia Sportage CRDi, démontrent que cette motorisation peut évoluer en limitant les émissions tout en conservant ses qualités intrinsèques.
Pour approfondir les choix de motorisation, découvrez notre analyse détaillée des différences entre hybride léger et hybride classique sur ce lien expert.

Alternatives hybrides et électriques renforcent la transition dès 2025 pour les usages urbains et périurbains
L’adoption des motorisations hybrides simples (HEV) et rechargeables (PHEV) progresse en réponse aux besoins urbains et périurbains. Ces véhicules permettent jusqu’à 30 % d’économies de carburant et réduisent significativement les émissions locales, tout en bénéficiant d’une meilleure acceptation dans les ZFE.
Malgré un coût d’achat initial plus élevé, compensé partiellement par des aides fiscales jusqu’à mi-2025, leur maintenance reste maîtrisable et souvent plus simple que celle des diesels modernes. Ils constituent donc une transition efficace vers la motorisation durable.
Par ailleurs, les véhicules 100 % électriques se distinguent par un coût d’usage imbattable, environ 2,70 € pour 100 km en recharge domestique, une maintenance largement simplifiée par l’absence de nombreuses pièces mécaniques, et l’exemption totale de malus écologique en 2025.
Voici la démarche recommandée pour passer à l’hybride ou à l’électrique :
- Évaluer précisément votre profil de trajet en termes de distances et fréquence d’utilisation.
- Comparer les coûts d’acquisition, en tenant compte des subventions et aides disponibles.
- Considérer l’accessibilité aux infrastructures de recharge correspondant à votre lieu de vie et déplacement.
- Estimer le coût total de possession incluant carburant, maintenance, assurance, dépréciation et avantages fiscaux.
- Choisir enfin la motorisation la mieux adaptée à votre usage et aux contraintes locales.
Cette transition s’inscrit dans la perspective de la fin programmée de vente des véhicules thermiques neufs en 2035 au niveau européen, accélérant ainsi l’évolution vers des solutions écologiques et durables.